Un athlète avant tout ! Les 5 règles pour avoir un cheval de compétition sain et performant.
- Marie-Sophie Sylvestre Massothérapeute Équin
- 24 mai 2016
- 2 min de lecture

Pendant ma fin de semaine de congé, je n'ai pu m'empêcher de m'arrêter m’asseoir dans les estrades d'une compétition de reining. C'est toujours plaisant d'être qu'une simple spectatrice et profiter du spectacle. Par contre, il y a toujours deux côtés à une médaille. Lorsque je regarde une compétition, je me rends compte que les chevaux ne sont pas toujours traités comme ils devraient l'être. Ici, je ne parle pas d'être bien lavé, bichonné ou traité avec respect. Je parle de toute la préparation physique avant la saison de compétition.
Lorsque nous regardons du côté athlètes humain, on constate qu'ils ont un programme bien chargé; une bonne nutrition, un entrainement musculaire, un entrainement sportif, un suivit structurel, un suivit musculaire et un suivit en médecine.
Assise devant une concurrente sur un cheval magnifique, j'ai su, au moment de son premier arrêt, qu'il n'allait pas lui donner son changement de pied en main droite. C'est alors que la figure en 8 commença et le fameux changement de pied n'arriva pas. À la place, la cavalière a eu droit à une belle ruade d'inconfort lorsqu'elle décida d'insister.
C'est à ce moment que j'ai eu la réflexion suivante; pourquoi en 2016, les chevaux de compétition ne bénéficient-ils pas du même suivi que nos athlètes humains? L'ignorance en est pour beaucoup et c'est pourquoi j'ai décidé de vous écrire. Voici alors quelques conseils pour prendre soin d'un athlète équin.
1. Choisir le bon cheval
Lorsqu'on achète un cheval dans le but d'en faire un athlète, il faut tout d'abord choisir un cheval sain. L'avis du vétérinaire ainsi que d'autres professionnels de la santé est primordial. Par la suite, il est important de s'attarder à la conformation du cheval selon la discipline choisie. De cette manière, on diminue les prédispositions à certaines pathologies. Si le cheval est jeune, n'oubliez pas qu'il vous faudra attendre avant de commencer son entraînement.
2. La bonne nutrition
Choisir la bonne nutrition est la base d'une vie saine pour votre cheval. Si vous passez cette étape, vous ne réussirez jamais la suivante. Informez-vous auprès de nutritionnistes qualifiés et non au cousin du grand-père du côté de la mère de votre voisin. Le gallon d'avoine matin et soir n'est plus d'actualité.
3. Le bon entraînement.
Avant de commencer l'entraînement pour notre discipline, il est important de s'assurer que la musculature globale est équilibrée c'est ici, que les cliniques d'entraînement ainsi que les traitements en massothérapie thérapeutiques sont favorable. Lorsque nous avons un cheval équilibré, nous pouvons alors commencer l'entraînement intelligent de celui-ci pour la discipline en question.
4. La bonne préparation en compétition
Apprenez à bien réchauffer votre cheval et faites des exercices d'étirement afin de prévenir les blessures. Investissez un 30 $ pour un massage sportif pour optimiser les chances de gagner et diminuer les risques de blessures. Ce n'est pas cher payé pour le bien-être et la performance de votre équipe de compétition.
5. Les bons suivis
Pour avoir un cheval sain qui performe à long terme, il faut un entretien en conséquence. Entourez-vous d'une équipe qui vous offre des résultats. Un bon forgeron, un/e massothérapeute, un/e ostéopathe, un/e dentiste et un/e vétérinaire en qui vous faite confiance et qui travaillerons en collaboration.
Bonne saison de compétition à tous !
Comments